Depuis la fin de la deuxième période de déconfinement le 22 juin, les boites de nuit des grandes villes n’ont pas été autorisées à réouvrir.
Plusieurs communes situées autour de Marseille et Aix en subissent «le contre coup ».
Des établissements n’ayant pas l’autorisation d’ouverture au delà de 0H 30 ne respectent plus aucune règle et produisent des nuisances, notamment sonores, insupportables pour les riverains, quelquefois même lointains. Les règles de stationnement et de sécurité routière ne sont pas respectées non plus, pas plus que les règles sanitaires en cette période postCOVID 19. C’est le cas à Septèmes dans le quartier Haute Bédoule/Castors. Depuis début juillet l’établissement concerné ayant largement «dépassé le trait » une procédure de fermeture administrative a été demandée par le Maire en application de ses pouvoirs de police.
L’entreprise concernée n’allant pas chercher ses lettres recommandées, cela n’a produit aucun effet le samedi 11 juillet. Le Maire et la première adjointe se sont rendus en préfecture le vendredi 17 et ont obtenu une intervention de la police nationale, dotée de renforts, dans la nuit du 18 au 19 juillet. Immédiatement après, le courrier recommandé non retiré a été remis aux intéressés.
Le Maire s’est exprimé sur sa page facebook dimanche 20 juillet à 16h30, une fois la procédure » sur les rails ». L’établissement portant atteinte à la tranquillité publique dispose maintenant d’une période de quelques semaines pour se « défendre », ce qui n’est pas anormal dans un État de droit. Dans l’immédiat, pour que chacun passe un été tranquille, nous demandons au préfet de police et à la police nationale de Vitrolles, dont nous dépendons, de faire respecter strictement l’horaire de fermeture à 0h30, ainsi que les règles de sécurité routière et de stationnement.
Par ailleurs les contacts avec l’Agence régionale de santé vont être intensifiés au moment où l’hypothèse d’une reprise de la circulation de la COVID19 n’est pas à exclure. Nous avons durant trois mois fait preuve de responsabilité collective et la commune Septèmes a été peu touchée.
La reprise n’est pas facile pour les festivités, le sport, la culture, les activités commerciales et économiques, ce n’est pas pour prendre des risques que nous ne maîtrisons pas.
L’équipe municipale tout entière souhaite être entendue également de I’ARS; l’État aura alors rempli toutes ses responsabilités à notre égard.